Présentation

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Né en mai 68, d’un fou rire dans un cinéma, Eric Durand s’éveille à l’image, et a tout pour être curieux de ce qui fait tourner le monde.
Son premier souvenir le marque à 1 an et 2 mois, lorsque, son père le réveille, le prend par la main jusqu’à la télé noir et blanc du salon où de drôles de bonshommes déguisés sautillent tous guillerets sur la lune. Il apprend ce soir là que l’univers est bien plus grand que son petit cocon, mais ne comprend décidément pas la notion d’infini.

Un peu plus tard, intrigué par le fonctionnement de la boite à image familiale qui ne sort jamais du tiroir, il apprécie beaucoup de passer ses petits doigts à travers les lamelles de l’obturateur… Il apprend la technique.
A 4 ans il pose cette question à sa mère : si je regarde longtemps un caillou est-ce qu’il se souviendra de moi ? Il apprend que toute question n’a pas sa réponse. Mais la photographie est là, latente. A 12 ans il fait son premier pas dans la photo et commande un Zenith 11 à la Redoute. Il apprend que le matériel russe n’est pas solide…

Plus tard… après quelques expériences au Centre d’Art de Narbonne et au CNRS où il est quelque temps archéologue, passionnément, et le demeure aujourd’hui, il s’installe à Montpellier en 1999, et entreprend de devenir enfin photographe professionnel.
Vaste programme… Tout en intégrant aussitôt une société spécialisé dans le mariage, il travaille parallèlement sur ses premiers thèmes artistiques. Il fait alors une rencontre décisive auprès de Gille Labrie, professeur d’arts plastiques à Toulouse, qui le pousse à explorer des sujets qui « raisonnent ».
Son travail sur « les os du papillon » commence.

Dans le même temps il séjourne à Prague en 2000 où il réalise son premier reportage avec un caractère déjà marqué lors de la prise de vue, par la mise hors du temps du sujet photographié. Afin de conduire davantage sa photo vers son regard, il recherche et trouve dans son laboratoire la solution qui marquera désormais cette empreinte bien particulière.

Parallèlement il créé avec un petit groupe de photographes atypiques, le collectif montpelliérain « la galerie des jeudi » et l’association « La visionneuse ».
Ceux-ci donnent rapidement lieu à de nombreux projets et expositions. « Les os du papillon » , aboutissement de 4 années d’aussi laborieuses que savoureuses prospections photographiques, fera l’objet d’une double sélection en 2002 et 2003 au Off d’Arles.

Il travaillera à la préparation et montages des expositions photographiques de la galerie du Pavillon Populaire de Montpellier où il sera sensibilisé aux regards de grands auteurs, à la scénographie, aux choix thématiques, aux discours photographiques.

Il est sélectionné pour la série « Gueules de bois » en 2011 à la « Photographer Encyclopedia International » – M.M. AUER Fondation Suisse de la Photographie.

En 2012 son travail « Les sabliers » le promène sur de nouveaux horizons…